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19 février 2018

Curiosités costariciennes


Tout d'abord cet arbre-tomate. Ses fruits comestibles ressemblent assez au-dit légume.
Et puis ce lézard gras et dodu qui a une forte tendance à se confondre avec  son support par mimétisme. Cela fait drôle lorsqu'on s'aperçoit qu'on a mis sa main à quelques centimètres de l'animal sans s'en être rendu compte.



Sur le fleuve Sarapiqui un oiseau-serpent se faisait sécher les ailes au soleil. Il doit son nom à sa façon de nager, sa tête et son bec fendent l'eau à la manière d'un reptile. Et puis ces crocodiles qui peuvent atteindre 6 mètres de long. Leur grande placidité n'est qu'apparente car ils peuvent se retourner en quart de seconde ne laissant guère de chance à une éventuelle proie qui ne les aurait pas aperçus. Très impressionnant !


Et puis les iguanes, énormes lézards qui semblent sortis tout droit de la préhistoire. Plusieurs variétés et plusieurs tailles (2 mètres et plus à 50 cm). La plupart d'entre eux vivent sur des arbres, ils sont végétariens. Les plus petits sont assez sociables. On peut en voir sur les trottoirs ou sous des voitures garées. Personne n'y prend garde, ils font partie du quotidien.


                       "L'esprit de la tolérance est l'art d'être heureux en compagnie des autres".

De passage dans une école primaire (les enfants étaient en vacances), j'ai été attiré par un ensemble de petits textes sur la tolérance affichés aux murs. Les élèves pouvaient apprendre ou retenir par imprégnation les messages de leur choix. Et je me suis dit qu'ils étaient dans le vrai en se positionnant dans la durée et non pas dans l'événementiel, le passager, le jetable, la journée machin, la journée chose etc... oubliée dès le lendemain.

11 février 2018

Paresseux et cacao


Parmi les nombreux animaux sauvages rencontrés au Costa Rica, il y a le paresseux, petit nounours très sympathique qu'on peut trouver suspendu par ses quatre pattes à une branche. Comme il ne bouge pratiquement pas, c'est un régal pour qui veut le croquer. Plus vif est le "sargento", à peine plus gros qu'une hirondelle. Il est d'un noir luisant avec une tache rouge caractéristique sur le dos. Une merveille !!

Les cabosses de cacao sont d'abord des petites capsules vertes. Et puis elles grossissent jusqu'à atteindre la taille d'une petite poire ovale qui devient jaune-orangé. A l'intérieur, il y a des fèves blanches de la taille de dragées que l'on recueille et qu'on laisse fermenter 7 jours, puis sécher pendant 3 semaines. Elles sont ensuite torréfiées (chauffées comme des châtaignes) pendant une vingtaine de minutes. Ecrasées, c'est une poudre brune. En la mélangeant à de l'eau chaude, on obtient un liquide amer et imbuvable pour les gosiers européens. Ce cacao était réservé aux nobles et principalement dans les cérémonies religieuses. C'était le breuvage des dieux.

Les colons y ajoutèrent du sucre, du lait, de la cannelle et le succès de cacao fut immédiat à la cour d'Espagne et se répandit en Europe.

L'étymologie populaire, à cause de l'aspect et du goût a fait remonter le mot "cacao" à "caca agua" > caca eau > cacao. Ce serait en fait un nom d'emprunt dérivé du maya "kakaw".

4 février 2018

Costa Rica (suite)


J'avais croqué rapidement cette statue, profitant d'un arrêt à San José. Don Pepe est le surnom affectueux donné à José Figueres Ferrer qui a occupé deux fois la charge de président de la République de 1953 à 1958 et de 1970 à 1974. Sous son mandat, les femmes et les noirs ont obtenu le droit de vote et l'armée fut abolie.

Au musée de l'or, cette petite table à faire de la pâte taillée dans une roche volcanique à l'époque précolombienne.

Plus loin, lors d'un arrêt à Cartago au sud de San José un petit croquis de fidèles à l'église. L'homme tient un poupon dans ses bras. Très croyantes, certaines personnes avançaient à genoux dans l'allée centrale.



San Gerardo de Dota est situé en altitude. Nous étions logés dans des cabanons (lodges) environnés de fleurs et d'oiseaux. La petite personne en bleu est une femme en prière à l'église de Cartago.