image

image

Traduire

30 mars 2017

Sucre


A Moray au Pérou, les Incas avaient installé des terrasses expérimentales afin de déterminer l'altitude qui convient le mieux à chaque plante cultivée. Quelques minutes de liberté m'ont permis de croquer cette dame en costume traditionnel qui prenait un peu de repos avec un enfant dans le dos.

A Sucre -(prononcez "Soucré" en faisant rouler légèrement le "r")- en Bolivie, dans le parc de  la place du 25 mai, deux adolescentes qui avaient probablement beaucoup de choses à se dire puisque j'ai eu tout mon temps pour terminer ce petit croquis.


La Paz est la capitale administrative de la Bolivie et Sucre la capitale constitutionnelle. Les frontons des bâtiments correspondants ont des horloges qui tournent à l'envers (pour se libérer de l'impérialisme des pays de l'hémisphère nord)!!! Pour en savoir plus sur cette curieuse décision récente, je vous invite à fouiner sur les sites idoines. Chaque pays possède son lot d'incongruités. En France, par exemple, il est toujours interdit (la loi n'ayant pas été supprimée) d'appeler son cochon "Napoléon". (trouvé dans un des nombreux envois que des amis bien intentionnés me transfèrent de temps en temps).

24 mars 2017

Commérage

Mais que se disent-elles donc ? Quel peut bien être le sujet de conversation de ces deux commères de La Paz ? Le voisin ? La voisine ? Les gosses ? Le mari ? L'am.. (Oh !!) ?

L'une parle en souriant, l'air amusé, un peu moqueur, emmitouflée dans son châle. L'autre paraît un peu songeuse, voire pincée. Elles s'est raidie, a baissé les yeux et a détourné légèrement la tête.

A votre avis, que peuvent-elles bien se dire ?

17 mars 2017

Banalité

Une femme traverse une rue. Quoi de plus banal ?

Alors pourquoi la reproduire et la confier au hasard des clics d'internet ? Question ouverte à laquelle chacun est libre de répondre ou non. 

Pour ma part, je ne sais représenter que des banalités. Cependant, c'est en consacrant un peu de temps à une banalité qu'on la sort de l'ordinaire et du coup elle devient "extra ordinaire". C'est St. Ex qui me l'a soufflé... Rappelez-vous : "C'est le temps perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante".

8 mars 2017

Femmes


    Dernièrement, j'ai eu l'heureuse surprise de trouver l'intitulé suivant dans un courriel : "Photos pour tes aquarelles". Ce sont des scènes de rues, des photos de femmes. Au Pérou, en Bolivie, elles portent, c'est connu, des chapeaux. Et ce n'est pas pour le folklore. Ils font partie de leur quotidien. Je les trouve très beaux, élégants. Ils sont en feutre, généralement noir mais chaque région a son style. C'est pratiquement un marqueur géographique comme sans doute d'autres attributs vestimentaires. Toutes n'en portent pas, beaucoup sont vêtues à l'européenne.

    Un autre élément qui n'est pas spécifiquement féminin est la couverture nouée par devant et portée sur le dos en guise de sac à dos fourre-tout. Elles y mettent souvent leurs achats mais parfois une petite tête d'enfant dépasse.

    En raison de l'altitude et donc du froid, les vêtements surtout en laine sont portés en couches superposées. Dans certaines régions, quatre jupes représentent un minimum... Elles sont toujours très colorées et voyantes et jolies.

2 mars 2017

Sur un air de guitare

La vallée de la lune est une région due à l'érosion de la partie supérieure d'une montagne. Les éléments l'ont sculptée et rendue semblable à un désert de stalagmites. (D'après Wiki) Et dire qu'on avait d'abord envisagé de faire de cet endroit la décharge à ciel ouvert de La Paz, capitale de la Bolivie située à une dizaine de kilomètres !!! Et puis on a dû penser à rentabiliser le site en faisant payer l'entrée.


Outre l'étrangeté et la beauté de l'endroit qui est un régal pour les yeux, le sens de l'ouïe fut également sollicité par ce personnage juché sur un de ces pitons argileux. J'ai d'abord pensé qu'il avait été engagé par la direction pour faire couleur locale. Mais non, ce n'était pas possible dans ce pays qui fait une si belle musique et qui possède tant de bons chanteurs. Celui-ci grattait une petite guitare et hurlait à tue-tête un air connu. Dieu qu'il chantait faux !! Mais il y mettait tout son coeur et c'était touchant et pathétique. Moment étrange et délicieux où le temps s'étirait différemment, où le chaos géologique fusionnait avec le chaos sonore. Ce type tutoyait le vent et les intempéries. Il possédait ce petit grain de folie tellement rare et inconvenant qui change ou dérange un peu l'ordre des choses. Il m'a instantanément plu.

Petite aquarelle 13 cm x 22 cm environ. Papier Canson Vidalon, 300 g. grain prononcé.