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28 octobre 2016

Cyclamen

Le Cyclamen europaeum, -appelé aussi "amulette" car selon d'anciennes croyances, la plante constituait une parade efficace contre les maléfices-, marque le début de l'automne comme le colchique. En amour, la fleur de cyclamen représente durée et sincérité des sentiments. Faut dire que le bulbe peut vivre plus de cent ans... Si, si, c'est écrit dans goût gueule !! On ne demande qu'à croire.

J'ai toujours aimé cette fleur gracile aux couleurs délicates. Je la croyais fragile et capricieuse, n'ayant jamais réussi à en conserver. Et puis il a fallu que j'aille en Corse pour la voir s'ébattre en toute liberté sur les bas-côtés, les chemins, à mi-ombre, en plein soleil, sur des supports les plus inattendus comme ici à Quenza, dans les interstices d'un vieux mur... Cette sauvageonne s'installe où il lui plaît, quand il lui plaît et préfère se nicher entre deux cailloux plutôt que de s'installer dans un pot. Sans doute parce que la beauté est sauvage et ne se cultive pas. Elle s'apprivoise parfois mais faut savoir.

17 octobre 2016

Bonifacio


A chaque retour de stage, c'est pareil : il faut faire un tri entre le franchement mauvais, le raté et le presque présentable.

Bonifacio est la plus méridionale des villes corse(s) [alors là je me prends les pieds dans le tapis : faut-il mettre "s" ou non à "corse" ? Grammaticalement oui puisque c'est un nom adjectivé, donc un adjectif, donc il faut faire fonctionner l'accord mais la sémantique n'est pas d'accord car elle entend que le nom reste nom même adjectivé, du coup l'adjectif "corse" n'est pas épithète mais complément du nom (... villes "de la" Corse), une sorte de nom propre au rabais puisqu'il a perdu de sa superbe en perdant sa majuscule. Que murmure-t-on en haut-lieu à ce sujet ???]. Je disais donc que ladite ville est perchée sur son rocher battu et creusé par les flots. Certaines maisons, voire des bouts de quartiers en bordure de falaise sont construits au-dessus du vide. La roche blanche est constituée de calcaire friable...

Un dédale de rues, ruelles et venelles rendent la visite agréable et pleine de surprises comme ces arcs-boutants qui non seulement soudent les maisons entre elles mais permettaient (et permettent toujours ??) d'alimenter la citerne en eau de pluie. Cette dernière d'une capacité de 650 000 litres environ est située sous la loggia devant l'entrée de l'église Ste. Marie-Majeure, une petite place couverte par des arcades à colonnes. Elle était particulièrement utile en temps de siège. (La citerne, pas la place).

A la sortie de la ville haute, sur une petite place, une statue à la mémoire des légionnaires tombés lors de la campagne du sud-oranais (1897 - 1903). Elle a été ramenée de la place de Saïda (Algérie) en 1962 et confiée à la ville de Bonifacio le 23 juin 1963.